Les années de travail impactent beaucoup la retraite. Pour qu’une personne puisse en tirer pleinement ses bénéfices, des conditions sont à respecter. Dans le cas où l’assuré ne disposerait pas des conditions nécessaires pour acquérir le taux plein de retraites, il existe un système qui permet aux personnes âgées d’avoir plus d’avantages. Ce système de retraite complémentaire sera un atout important à prendre en compte.
Les enjeux du montant de la retraite
Que ce soit dans le domaine public ou privé, le montant de la retraite dépend des années de travail de chacun ainsi que de son salaire annuel moyen. Durant toute sa vie professionnelle, un individu contribuera à une cotisation venant de son salaire pour augmenter le montant de sa retraite. De ce fait, plus il aura un salaire élevé, plus le montant de sa retraite sera assuré. Effectivement, les cotisations seront regroupées en trimestre cotisé, selon le montant de salaire soumis à cotisation ; en trimestre assimilé, incluant les périodes non travaillées, comme les accidents de travail, la maternité, ou les maladies ; ainsi qu’en trimestre de majoration incluant les compensations des situations pénalisant comme les enfants handicapés. Seule une personne qui a complété les 4 trimestres par an peut avoir un taux de pension à 100 %. Par contre, un assuré qui n’a pas atteint la durée de travail requise subit une réduction du montant de retraite appelé « décote ». Par ailleurs, trois régimes de retraite sont à la portée des retraités : la retraite de base, la retraite complémentaire, ainsi que la retraite supplémentaire. Les deux premiers sont obligatoires pour le domaine privé, mais le troisième est facultatif. La retraite de base est le montant obligatoire qu’un assuré reçoit dans le cas où il a atteint un taux maximum de pension à 100 %. Quant au montant complémentaire, elle est, comme son nom l’indique, un autre régime de montant de retraite additionné à la pension. Sa valeur varie selon la retraite de base. Si le bénéficiaire atteint le taux maximum, il percevra le montant entier de la retraite complémentaire ainsi que d’une surcote de retraite complémentaire en faisant plus d’activités. Tandis que cette dernière diminuera pour un taux de pension réduit. Pour plus d’informations, cliquez sur www.agipi.com
Comprendre la décote de la retraite complémentaire
Certains individus cumulent un taux de pension plus élevé en travaillant beaucoup plus après l’atteinte du taux plein à 100 %. Ainsi, ils reçoivent un bonus appelé surcote de retraite pour compléter le montant de leurs retraites. Ce bonus est valable pour tous les régimes, dont la surcote de base et la surcote complémentaire. Par contre, quand la cotisation d’une personne durant sa vie professionnelle est insuffisante, son taux de pension est « minoré », c’est la décote. Par conséquent, le montant de sa retraite sera réduit de 1,25 % par trimestre manquant pour la retraite de base. Ainsi, elle ne bénéficiera également que d’une retraite complémentaire minorée s’il travaille dans un secteur privé. Il est à noter que ce malus est valable uniquement pour les personnes nées à partir de 1957.
Bénéficier de la retraite complémentaire
Il est de noter que la décote d’une retraite complémentaire diffère de la diminution du taux maximum de pension. En effet, la décote de la retraite de base est viagère, c’est-à-dire jusqu’à la mort. Elle restera ainsi jusqu’à la mort de l’assuré. Celle de la retraite complémentaire, quant à elle, est temporaire. Effectivement, si le bénéficiaire a eu une décote, également appelée malus de l’Agirc-Arrco, il aura une diminution du taux de pension à 10 % pendant 3 ans. Toutefois, il est possible d’échapper à cette décote de retraite complémentaire en tirant un profit de pension. Pour cela, il est indispensable d’effectuer plus d’activités que prévu avant de prendre la retraite. En augmentant la durée de travail, l’assuré va décaler sa retraite de deux ans ou plus. Ainsi, il bénéficiera d’un taux maximum de pension. S’il continue d’augmenter ses points de retraite après avoir atteint le taux plein à 100 %, l’individu percevra une surcote de retraite complémentaire. La retraite complémentaire aide alors les personnes atteignant l’âge de retraite qui veulent continuer leurs activités dans le monde professionnel avant les 67 ans. S’il continue d’augmenter ses points de retraite après avoir atteint le taux plein à 100 %, l’individu percevra une surcote de retraite complémentaire. D’ailleurs, pour obtenir une retraite complémentaire, l’individu doit faire une demande à l’avance pour en bénéficier.
Améliorer les revenus avec une décote
Malgré le travail supplémentaire d’une personne en âge de partir à la retraite pour couvrir le manque dans son taux plein de pension, le montant de la retraite peut être insuffisant. Il est alors important de prendre d’autres alternatifs pour arrondir ses fins de mois. Pour cela, un large choix d’offres est à la portée des seniors. Ainsi, la décote de retraite pourra être complétée par des activités qui les passionnent et qui ne nécessitent pas du temps ni de l’énergie. Il est, par exemple, conseillé d’opter pour la location de chambre ou de résidence. En effet, les retraités peuvent héberger un étudiant en échange d’une indemnité ou de proposer de garder des enfants pour un moment. Ils peuvent également louer ou vendre une maison à d’autres personnes en guise d’argent de poche. Pour compléter la décote, les personnes retraitées ont diverses opportunités pour remplir leurs revenus.